RP23112023 - ARMATEURS DE FRANCE A LU POUR VOUS

 

L’ACTUALITÉ DU SECTEUR

NOMBREUSES CONSULTATIONS POUR FAIRE FACE AU DUMPING SOCIAL EN MÉDITERRANÉE

Les administrations en charge du maritime et du travail ont mené, les 20 et 21 novembre, de nombreuses consultations à Marseille et en Corse pour préparer un plan d’action de lutte contre le dumping social qui sévit en Méditerranée au détriment de l’emploi de marins français. Un participant aux réunions bilatérales organisées, avec les syndicats CGT, STC (Syndicat des travailleurs corses) et CFE-CGC, ainsi que les dirigeants de Corsica linea et de La Méridionale, le 20 novembre à la préfecture de région à Marseille et le lendemain à Ajaccio, résume :On a trop traîné sur ce sujet. Le dispositif dit de l’État d’accueil n’a jamais été appliqué comme il devrait l’être et ses difficultés de mises en œuvre sont partagées depuis des années par les différents acteurs [...]
Le Marin du 22 novembre

LE GOUVERNEMENT EN PHASE AVEC LE PACTE ÉOLIEN EN MER DANS SA STRATÉGIE ENERGÉTIQUE

La Commission européenne a mis en ligne le projet français pour son plan national énergie climat, afin d’accompagner sa transition énergétique. Le document entérine les objectifs du pacte éolien en mer mais limite l’hydrolien à des fermes pilotes. La version mise à la consultation par le gouvernement prévoit, elle, la possibilité d’appels d’offres pour cette technologie. Pas de grande surprise dans la stratégie énergétique à 2035 de la France. Le copieux document de 217 pages envoyé par l’État français à la Commission européenne reprend les grands équilibres du discours d’Emmanuel Macron à Belfort en 2022 où il avait annoncé les piliers de sa future politique énergétique basés sur la sobriété, l’accélération des renouvelables et la relance du programme nucléaire français.[...]
Le Marin du 22 novembre

LES COMPROMIS PARLEMENTAIRES SUR LES OBLIGATIONS DES ÉTATS DU PAVILLON PRÉVOIENT LE CONTROLE DES HEURES DE TRAVAIL ET DE REPOS DES MARINS

Selon ces amendements, qui seront votés en commission des Transports le 7 décembre, les inspections porteront en particulier sur la sécurité et les performances environnementales des navires, ainsi que sur les conditions de travail des équipages, « y compris l’exactitude des données relatives aux heures de travail et de repos ». Ces informations sur les conditions de travail devront par ailleurs être transmises au moins annuellement à la Commission européenne. Comme avec la directive sur les contrôles par l’État du port, les amendements de compromis insistent aussi sur la formation des administrations afin de mieux garantir le respect des règles sociales et d’activité. L’Agence européenne pour la sécurité maritime devrait faciliter la coordination et l’échange d’information à cet égard. Un amendement vise à garantir un quota minimal annuel d’inspections par rapport à la flotte des États. Un considérant spécifie que, pour éliminer des pratiques comme le changement de pavillon et l’utilisation de registres ouverts, il devrait y avoir un « lien authentique » entre le propriétaire d’un navire et le pavillon qu’il arbore.[...]
Contexte du 22 novembre

LES DÉPUTES CONFIRMENT L’INTÉGRATION DES CARBURANTS DURABLES DANS LE RÉGLEMENT ZÉRO ÉMISSION NETTE

Les eurodéputés ont approuvé, le 21 novembre et par 376 voix pour, 139 contre et 116 abstentions, le rapport adopté en commission de l’Énergie (Itre) le 25 octobre dernier. Les carburants aériens et maritimes durables, les technologies de recharge électrique et la propulsion vélique sont inclus dans le champ d’application du texte. Contrairement à la Commission européenne, qui distingue technologies « zéro net » et technologies « stratégiques », les députés ne retiennent qu’une liste de technologies « zéro net », qui pourront bénéficier de diverses facilités administratives (comme un octroi de permis accéléré). Les projets liés à ces technologies pourront aussi profiter de facilités de financement s’ils répondent en plus à des critères spécifiques (détaillés dans le rapport), devenant ainsi des projets « stratégiques ». Dans les six mois suivant l’entrée en vigueur du règlement, chaque État devra sélectionner parmi les technologies « zéro net » celles qui peuvent bénéficier des dispositions relatives aux projets stratégiques sur son territoire [...]
Contexte du 22 novembre

CÉDRIC LE BOUSSE : « IL FAUT RÉUSSIR LA PLANIFICATION MARITIME »

Assises de l’économie de la mer. Cédric Le Bousse, président de la commission éolien en mer du Syndicat des énergies renouvelables et directeur des énergies marines renouvelables pour la France chez EDF Renouvelables, se montre satisfait quant à la trajectoire promise par le gouvernement pour l’éolien en mer. Une industrie qu’il faut « continuer à bâtir », souligne-t-il en amont des Assises de l’économie de la mer, où il interviendra le 29 novembre. Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a indiqué que le gouvernement prévoit de lancer fin 2024 ou début 2025 un appel d’offres de taille inédite en France de 10 GW pour l’éolien en mer. Cela correspond-il aux attentes de la filière ?[...]
Le Marin du 21 novembre
 

L’ACTUALITÉ DES COMPAGNIES

 

MARFRET A RÉCEPTIONNE SON ROULIER FERRYMAR, SUCCESSEUR DE L'EMBLÉMATIQUE MARIN

Le chantier chinois Jiansu Dajin a livré à Marfret le roulier qui succède au Marin, navire très familier des quatre îles antillaises depuis 1991. Avec une capacité d'emport supérieure et une motorisation qui le place dans la fourchette haute de la norme EEDI. La compagnie marseillaise a réceptionné, la semaine dernière et avec du retard sur son calendrier, son Ferrymar qui avait été commandé en 2021 pour relayer le Marin, navire entré en service en 1991.Le navire à la lignée blanche, dont le port d'attache est Fort-de-France, porte le nom de la ligne historique de Marfret qui dessert les ports de Marigot (Saint-Martin), Gustavia (Saint-Barthélemy), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Fort-de-France (Martinique) [...]

MAERSK SIGNE UN CONTRAT D’APPROVISIONNEMENT DE MÉTHANOL VERT EN CHINE

Au total, 500 000 tonnes de bio-méthanol et d’e-méthanol doivent être produites en Chine à partir de 2026 pour le compte de Maersk. L’armateur danois estime que cette nouvelle source d’approvisionnement permettra de couvrir la moitié des besoins de ses nouveaux porte-conteneurs au méthanol carburant actuellement en chantier. Le groupe danois AP Moller, qui coiffe l’armement au conteneur Maersk, n°2 mondial, a signé le 22 novembre un accord avec l’énergéticien chinois Goldwin en vue de la fourniture de méthanol vert à ses nouveaux navires, notamment la série des 12 porte-conteneurs de 16 200 EVP actuellement en chantier en Corée du Sud chez Hyundai Ulsan. L’accord porte sur un volume de 500 000 tonnes par an, comprenant aussi bien du bio-méthanol produit à partir de déchets que du e-méthanol produit par combinaison d’électricité renouvelable et de CO2  [...]
Le Marin du 22 novembre

LE « TSM TEXEL » S’APPRÊTE A PRENDRE DU SERVICE DANS L’ÉOLIEN EN MER FRANÇAIS

Le nouveau navire de TSM (Thomas services maritimes) dédié aux services maritimes pour l’éolien en mer est arrivé au port de Brest. L’entreprise familiale, basée à Rouen, en a pris livraison auprès du chantier néerlandais Neptune où il a été construit.
Armé par Iroise mer, filiale de TSM, le TSM Texel, coque en acier de 26 mètres de long par 12 mètres de large et 2,40 mètres de tirant d’eau, ne restera pas longtemps dans la cité brestoise.  Il sera à Saint-Nazaire dès vendredi  (NDLR : le 24 novembre) pour être mobilisé sur un des parcs de la façade atlantique », indique Loïc Thomas, le PDG de TSM. Commandé alors qu’il n’avait pas de contrat, le TSM Texel n’aura donc pas attendu longtemps pour trouver du travail.  Cela montre qu’il y a des opportunités pour toutes les boîtes qui veulent s’engager dans le secteur. Il faut croire au marché et se décider en sachant que cela fait trois ans que l’on travaille sur ce navire », souligne Loïc Thomas.
Le Marin du 21 novembre
 

L’ACTUALITÉ DES PORTS 

 

CONTRÔLE PAR L’ÉTAT DU PORT : AU PARLEMENT EUROPÉEN, LES AMENDEMENTS DE COMPROMIS INTÈGRENT LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES ÉQUIPAGES

Les rapporteurs des différents groupes politiques se sont entendus le 20 novembre, lors d’une dernière réunion dite « shadow », sur ces amendements de compromis, qui seront votés en commission des Transports le 7 décembre. Ils prévoient notamment que les salaires minimaux, heures de travail et périodes de repos soient prises en compte lorsque les autorités envisagent d’immobiliser un navire en raison de violation de la convention maritime du travail. Les autorités compétentes dans les États devront être averties si la sécurité des marins à bord n’est pas garantie. Les compromis précisent que la formation des inspecteurs devrait mettre davantage l’accent sur le respect du bien-être des équipages et, en particulier, sur la vérification des heures de travail et de repos. La Commission, avec l’aide de l’Agence européenne pour la sécurité maritime, publiera un document d’orientation à cet égard [...]
Contexte du 22 novembre
 
 
 
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