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RP11072017 - 11 juillet 2017 Armateurs de France a lu pour vous



BOURBON s’allie à Automated Ships Ltd et KONGSBERG
pour livrer un prototype de navire offshore autonome,
une première mondiale

L’ACTUALITE DU SECTEUR

FRETS MARITIMES: LES FRETS SECS SOMBRENT, LES PETROLIERS DIVERGENT

Les prix des transports de matières premières sèches ont fortement reculé la semaine dernière, tandis que les taux des pétroliers évoluaient à nouveau dans des directions différentes. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi à 822 points, à son plus bas depuis un mois, contre 901 points une semaine auparavant. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 753 points, au plus bas depuis quatre mois et demi, contre 1.086 points une semaine auparavant. "L'année avait commencé avec de fortes attentes, et il est déprimant d'observer l'environnement actuel. Les prix baissent continuellement", ont noté les analystes du courtier Fearnleys, qui expliquent notamment cette baisse par celle des prix du minerai de fer, dont la demande baisse en Chine alors que les réserves nationales sont élevées. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en baisse vendredi à 1.062 points, contre 1.091 points une semaine auparavant. Les tendances pour les prix des transporteurs de pétrole, entre produits raffinés et pétrole brut, ont à nouveau divergé, les produits distillés s'inscrivant en hausse et le brut en baisse. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 580 points vendredi, atteignant même jeudi 583 points, à son plus haut depuis deux mois, contre 563 points sept jours auparavant. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 649 points contre 663 points la semaine précédente. "Les navires neufs suffisent à répondre à l'offre, et le marché est plat pour eux. Les navires plus anciens doivent accepter des prix plus bas", ont expliqué les analystes du courtier Howe Robinson.
In zonebourse.com du 10 juillet 2017 – Source AFP
 

EAUX DE BALLAST : LES NAVIRES EXISTANTS GAGNENT DEUX ANS POUR S’EQUIPER

In lemarin.fr du 10 juillet 2017
 

TOTAL AFFRETE UN NAVIRE DE SERVICES A L’EOLIEN OFFSHORE

In lemarin.fr du 10 juillet 2017
 

ENGIE PREND UNE PARTICIPATION DANS UN PARC EOLIEN EN ÉCOSSE

In lemarin.fr du 10 juillet 2017

 

UMEP : L’UNION FAIT LA FORCE

Avec la création de la Fédération des communautés portuaires de l’axe Seine et une présence à Bruxelles, l’Union maritime et portuaire renforce son poids au sein de la place havraise.  Pour une fois, l’assemblée générale tenue au Havre fin juin par le président de l’Union maritime et portuaire (Umep), Michel SEGAIN, n’a pas été l’occasion de lancer un cri d’alarme sur la situation des ports ni d’appeler à "chasser en meute". Aux deux tiers de sa mandature, Michel SEGAIN se réjouit de l’adhésion toute récente à l’Umep de la jeune association Synerzip-LH, créée en décembre 2016 pour le développement de la zone industrielle et portuaire du Havre qui "représente 32.000 emplois", rappelle Michel SEGAIN. Une adhésion qui renforce "la caisse de résonnance pour les projets portuaires que nous représentons", notamment au sein de la Fédération des communautés portuaires de l’axe Seine (FCPAS), rejointe par l’Union portuaire rouennaise (UPR). Autre sujet de satisfaction pour l’Umep, la création d’une Task Force à Bruxelles, sous l’égide de la région Normandie et "en collaboration avec l’Île-de-France : la portée stratégique de notre rapprochement avec l’Île-de-France est vitale", a rappelé le président de l’Umep. D’ici l’automne 2017, un représentant des professionnels sera présent au sein de ce "commando mutualisé public-privé" qui défendra les intérêts de l’axe Seine. Reste qu’il demeure "beaucoup à faire pour convaincre", a reconnu Michel SEGAIN, qui déplore à nouveau "le manque d’audace et de vision maritime et portuaire de notre pays". L’Umep réclame notamment des organisations portuaires "moins sclérosées", une nouvelle gouvernance sous la forme d’une société d’économie mixte créée avec l’État, les régions et les acteurs privés et, sans surprise, la réalisation de l’accès fluvial direct à Port 2000, dit "la chatière". Autres revendications, l’extension des quais de Port 2000, l’harmonisation de la fiscalité sur l’axe Seine, la concrétisation du projet de corridor de fret ferroviaire de l’axe Atlantique ou encore la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Le président de l’Umep s’est voulu optimiste : il compte sur les élus et le nouveau Premier ministre, ancien maire du Havre, pour "avoir une politique maritime et portuaire digne de ce nom". Et espère des annonces concrètes lors de la 13e édition des Assises de l’économie de la mer, qui se tiendront les 21 et 22 novembre au Havre.
In lantenne.com du 10 juillet 2017
 

CANAL SEINE-NORD : LE SPECTRE D'UNE "PAUSE" SCANDALISE DANS LES HAUTS-DE-FRANCE

Des déclarations des ministres Nicolas HULOT et Élisabeth BORNE concernant une possible "pause" dans le projet du canal Seine-Nord, dont les travaux doivent démarrer ces prochains mois, ont fait sortir de leurs gonds les élus nordistes, exaspérés par le spectre d'un énième report. "Une agression sans précédent contre les intérêts des Hauts-de-France", "impensable et inacceptable", "simplement scandaleux", "une terrible nouvelle pour la région" : plusieurs figures politiques de la région ont rivalisé d'indignation à propos de ce chantier jugé hautement stratégique de 4,5 milliards d'euros. Deux déclarations gouvernementales ont mis le feu aux poudres. Interrogé sur les grands projets d'infrastructures de transport jeudi 6 juin, le ministre de la Transition écologique, Nicolas HULOT, a parlé de "pause" et d'analyse "au cas par cas". Dans l'après-midi, la ministre chargée des Transports, Élisabeth BORNE, a renchéri au Sénat : "Comme pour d'autres grands projets, il y a eu des promesses faites, des engagements pris sans vision d'ensemble. (Leur addition) ne passe pas dans la trajectoire actuelle de la dépense de l'État". Et la ministre de rappeler la "priorité" donnée par Emmanuel MACRON à "l'entretien et la maintenance des réseaux existants". Les soutiens du projet, de tous bords politiques dans les Hauts-de-France à l'exception d'EELV, pensaient avoir fait le plus dur fin novembre dernier, lors de la conclusion d'un accord de financement répartissant l'effort entre l'UE (1,8 milliard), l'État (1 milliard), les collectivités (1 milliard) et un emprunt public (0,7 milliard). Deux semaines plus tôt, Manuel VALLS, alors Premier ministre, était même allé jusqu'à espérer un premier coup de pioche "début 2017". Ce canal, long de 107 km entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), a vocation à être le maillon manquant entre la Seine et le réseau fluvial de l'Europe du Nord, pour le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne. La "pause" évoquée par le gouvernement jeudi 6 juin a rouvert le spectre d'un énième report. Lancé en 1993, ce projet, dont les travaux devaient commencer au début des années 2000, est devenu une arlésienne. Xavier Bertrand, président (LR) des Hauts-de-France, qui ont voté une importante participation dans le projet, appelle "chacun à garder son sang-froid" mais a du mal à cacher sa "colère froide" : "Je n'ose pas imaginer que la parole de l'État ne vaille plus rien. (...) Le report serait signer un arrêt de mort, car l'Europe retirerait ses crédits", alerte-t-il. Le chef de l'exécutif régional confie s'être entretenu jeudi 6 juin avec le Premier ministre, Édouard PHILIPPE, pour lui demander "de la visibilité rapidement". Le député de la Somme Stéphane DEMILLY, qui codirige le groupe des "Constructifs" LR-UDI-centristes à l'Assemblée nationale, s'emporte : "Cela fait des années qu'on nous balade, ça suffit ! Que les choses soient claires, si le gouvernement revient sur ce projet, c'est une déclaration de guerre aux 6 millions d'habitants de la région Hauts-de-France. Et nous ne nous laisserons pas faire !"
In lantenne.com du 10 juillet 2017
 

CLARKSONS: WHICH FLEETS ARE CROSS-TRADERS IN SHIPPING?

 “Going where the work is” has been a familiar mantra for many generations across the world, and the shipping industry is no different, according to Clarksons Research.  In an analysis, the provider of data and market intelligence for shipping industry looks at the top ship owning nations and the trading patterns of their fleets. This analysis is based on the port calls and movements of the oil tanker and bulk carrier fleet only. Of the top ten owning nations, Greece, Norway, Italy and Denmark come out as the classic “cross-traders”. Ships owned by Europeans call at their domestic ports less than 15% of the time and rely heavily on trade routes involving Asia-Pacific countries. For nations like Greece (9% domestic port calls), this is a long-standing feature, achieving its number one shipowning status despite a global GDP ranking of 50 and a bulk seaborne trade rank of 47. The countries where Greek-owned ships call at most often are China (14% by tonnage, 11% by number) and then the US (12%). Indeed, for European owners generally, maintaining their share of global tonnage at an impressive 42% for the bulk fleet (45% for all ships) has come despite Atlantic trade stagnating at 3 billion tons in the past fifteen years, while Pacific trade has more than doubled (to 8 billion tons), a dramatic relative increase in trading outside Europe, Clarksons said. At the other extreme, the Chinese and Japanese fleets come out with over 50% of calls at domestic ports, while the South Korean fleet sits at 38%. As explained, the analysis includes some bunkering calls, notably at Singapore, but also elsewhere. Although China continues to be well serviced by international owners, its position as the world’s largest importer (25% of bulk cargo), second largest economy and number one seaborne trading nation means that 74% of Chinese fleet port calls are at domestic ports. In fact, 46% of total bulk Chinese port calls by tonnage (55% in numbers) are by domestic owned vessels, 24% by European-owned ships and 24% by other Asian owned units. The growth of the Chinese bulk fleet (70% since the financial crisis) has begun to catch up with bulk trade growth (81%) but still lags significantly over a fifteen-year horizon (104% compared to 399% growth), Clarksons informed. Meanwhile, the US fleet comes in with 41% domestic port calls – this includes a large proportion of Great Lakes calls and Jones Act vessels. Therefore, shipping is truly an industry that must go far and wide to find work. For European owners, this is often a lot further than the “500 miles, 500 more” while for Asian owners, their ships are more likely to be “Homeward Bound”, Clarksons concluded.
In worldmaritimenews.com du 10 juillet 2017

 

QATARI VESSELS BARRED FROM SUEZ CANAL PORTS

Egypt has banned all Qatari vessels from entering the Suez Canal Economic Zone in line with the country’s decision to bar Qatari ships from Egyptian ports in the aftermath of the severing of ties with Qatar. However, the passage through the Suez Canal has not been affected and it is allowed to all vessels/flags/nations subject to compliance with conditions stated in the present rules of navigation, as this is an international waterway. The announcement was made by the Suez Canal Chairman, Mohab MAMISH, last Friday, who ascribed the decision to maintaining of the country’s national security. According to MAMISH, quoted by local media,  under the Constantinople 1869 agreement, it is illegal to ban ships coming from any country from passing through the Suez Canal, and especially since the Qatari ships passing through the waterway are loaded with gas. Separately, Qatar’s Energy Minister Mohammed al-SADA said that Qatar’s exports of liquefied natural gas (LNG) to Japan, India, South Korea and China have not suffered as a result of the boycott by the four Arab states, Aljazeera reports citing a statement from the minister. As explained, exports to the four Asian countries accounted for nearly three quarters of the country’s total exports, while exports to the United Arab Emirates, Saudi Arabia and Bahrain accounted for less than eight percent.
In worldmaritimenews.com du 10 juillet 2017
 

GLOBAL SHIP FINANCING HITS 10-YEAR LOW

"Ship financing stood at its lowest level since 2007 at the end of 2016, as dominant finance hubs continued to desert their positions, according to a study conducted by Petrofin Research. The 40 biggest shipping lenders had combined ship finance portfolios of $355.3bn at the end of 2016, down from $395.7bn in 2015. DnB was the world's largest ship financier with a $21bn portfolio, just ahead of the Bank of China’s $20bn portfolio."
In Lloyd's List du 11 juillet 2017 – Source BRS

 

L’ACTUALITE DES COMPAGNIES

BRITTANY FERRIES RAVITAILLERA EN GNL A OUISTREHAM DEPUIS DUNKERQUE

In lemarin.fr du 10 juillet 2017

 

BRITTANY FERRIES VA NEGOCIER LA LOCATION D’UN ROPAX NEUF AUPRES DE STENA LINE

In lemarin.fr du 10 juillet 2017

 

BOURBON S'ENGAGE DANS LE PROJET DE CONSTRUCTION D'UN NAVIRE OFFSHORE AUTONOME

Bourbon a signé un protocole d’accord avec Automated Ships Ltd afin de soutenir la construction du premier navire autonome destiné aux opérations offshore, entièrement automatisé et efficace en termes de coûts, en collaboration avec Kongsberg, premier partenaire technologique du projet. Bourbon s'appuiera sur son expertise dans la construction et l'opération d'une flotte standardisée pour apporter une contribution approfondie au développement et au design final du projet Hrönn. Dans la seconde phase du projet, Bourbon et ASL collaboreront pour trouver des subventions permettant de financer la construction effective du prototype. "A l'ère de la digitalisation des services industriels, nous sommes heureux de rejoindre ce projet d'avenir qui démontre le positionnement de Bourbon en tant que référence en matière d'excellence opérationnelle et d'expérience client ", a déclaré Gaël BODENES, Directeur Général Délégué de Bourbon.
In optionfinance.fr du 11 juillet 2017 – Source communiqué de presse de Bourbon

 

TRANSPORT MARITIME: COSCO FAIT UNE OFFRE SUR SON RIVAL HONGKONGAIS OOIL

Le groupe chinois de fret Cosco a proposé 6,3 milliards de dollars pour reprendre son concurrent hongkongais Orient Overseas International Ltd (OOIL), ce qui donnerait naissance à un géant mondial du transport maritime. Frappé depuis la crise de 2008 par des surcapacités qui ont fait très mal aux plus petits opérateurs, le secteur est touché par un important processus de consolidation, dont le rapprochement Cosco-OOIL ne serait que le dernier épisode en date. Il donnerait naissance au troisième groupe mondial de transport maritime, derrière le conglomérat danois Maersk et Mediterranean Shipping Company (MSC) basé en Suisse. Ce rachat est encore subordonné au feu vert des régulateurs et des actionnaires de Cosco, ont annoncé dimanche les deux groupes dans un communiqué. L'action de OOIL progressait lundi après-midi de 19% à Hong Kong et celle de Cosco de 5%. Le groupe chinois propose aux actionnaires de OOIL 78,67 dollars hongkongais en liquide par titre, ce qui constituerait une prime de 31% par rapport au dernier cours de clôture, selon Bloomberg News. OOIL est contrôlé à hauteur de 68,7% par la famille de Tung Chee-hwa, qui fut le premier chef de l'exécutif hongkongais après la rétrocession en 1997, et qui devrait rafler plus de quatre milliards de dollars dans cette opération. "Cette décision a été soigneusement étudiée et nous pensons qu'elle va aider à assurer les succès futurs d'OOIL", a déclaré dans un communiqué Andy TUNG, directeur général de OOIL. Une fois la transaction bouclée, Cosco contrôlerait 90,1% de OOIL et les 9,9% restants seraient détenus par Shanghai International Port, l'opérateur du port chinois. Mais les deux groupes continueront d'être cotés séparément à Hong Kong, où demeurera le siège d'OOIL. Cosco s'est également engagé à conserver les employés d'OOIL. Le groupe serait dès lors à la tête d'une flotte de plus de 400 bateaux et d'une capacité de 2,9 millions de conteneurs, selon le cabinet privé Crucial Perspective. Pour Jason CHIANG, directeur d'Ocean Shipping Consultants, basé à Singapour, ce rachat sera s'il a lieu l'ultime épisode majeur de consolidation. "Les heures difficiles ont rendu les fusions nécessaires, mais elles vont l'être de moins en moins avec l'amélioration des marges", a-t-il dit à l'agence Bloomberg. En octobre, les trois plus grandes compagnies de transport maritime japonaises, Nippon Yusen Kabushiki Kaisha, Kawasaki Kisen Kaisha et Mitsui O.S.K. ont décidé de fusionner. L'an dernier, le français CMA CGM a repris la compagnie singapourienne Neptune Orient Line. L'allemand Hapag-Lloyd et United Arab Shipping se sont rapprochés cette année. L'année 2016 a aussi été marquée par la faillite du sud-coréen Hanjin Shipping.
In marine-oceans.com du 10 juillet 2017 – Source AFP

 

TUI SE DESENGAGE DE HAPAG-LLOYD

TUI, premier voyagiste européen, a déclaré mardi avoir récupéré 244 millions d'euros avec la vente du solde de sa participation dans le groupe allemand de transport maritime Hapag-Lloyd. Avec les précédentes cessions de titres, TUI a levé au total 407 millions d'euros et enregistré un bénéfice de 173 millions d'euros en se désengageant de Hapag-Lloyd. Le solde de cette participation s'élevait à 8,5 millions d'actions après la vente de 6 millions de titres en mars. TUI a entrepris de céder ses actifs non stratégiques en vue de se concentrer sur ses activités dans le tourisme. Il a en outre augmenté ses investissements dans ses propres hôtels et navires de croisière. "Les sommes récupérées (de la vente de la participation dans Hapag-Lloyd) seront réinvesties dans la transformation de TUI en tant que leader mondial des activités intégrées de tourisme, concentré sur ses propres marques d'hôtels et de croisière, et dans la poursuite du renforcement du bilan de TUI", a dit le voyagiste. L'action TUI cotée à Londres prenait 1,41% à 1.150 pence une demi-heure après le début de la séance tandis que le titre Hapag-Lloyd bondissait de 6,29% à 31,355 euros au même moment à Francfort.
In lefigaro.fr du 11 juillet 2017 – Source AFP
 

PRICE FOR OOIL ACQUISITION HIGHER THAN EXPECTED, BUT 'STILL REASONABLE'

"The $6.3bn offer made by the two Chinese state-owned giants to acquire Orient Overseas (International) Ltd equity is deemed to be a higher price than expected yet still reasonable,  according to analysts in Hong Kong and China. On Sunday, Shanghai- and Hong Kong-listed Cosco Shipping Holdings and Shanghai-listed Shanghai International Port Group unveiled their joint precondition voluntary cash offer, in which the two intend to acquire 68.7%-100% of the equity of Hong Kong-listed OOIL for HK$78.67 per share."
In Lloyd's List du 11 juillet 2017 – Source BRS
 

L’ACTUALITE DES PORTS

MARSEILLE-FOS EN PLEINE FORME AU PREMIER SEMESTRE

Dans les hydrocarbures hors brut, les raffinés augmentent de 14 %, le GPL de 11 % et le GNL est stable. L’activité passagers est en faible hausse (+1 %) avec une saison de croisière anticipée comme moins bonne, mais les lignes Algérie (+ 20 %) et Corse (+ 8 %) sont très bien orientées.
In lemarin.fr du 10 juillet 2017

 

DUNKERQUE : QUELLE STRATEGIE POUR L’AVITAILLEMENT GNL ?

Le port nordiste et son nouveau terminal méthanier, Dunkerque LNG, exploité par EDF, ont signé la semaine dernière une convention de partenariat en vue de développer une première station locale d’avitaillement en gaz naturel liquéfié. Prévu pour être opérationnel fin 2018, ce nouveau pôle, qui sera aménagé par Dunkerque LNG sous forme d’extension à son terminal, sera adapté pour le chargement de camions citernes. Deux marchés sont visés : le terrestre et le maritime. Pour le premier, il s’agit en particulier de pouvoir fournir, y compris en Belgique, des stations-services et opérateurs de transport dont les véhicules utilisent ce carburant. En plus de l’alimentation de stations-services, le futur centre d’avitaillement de Dunkerque LNG vise aussi une clientèle maritime. Avec là aussi un service par camions citernes, chargés d’approvisionner à quai les cuves de navires dont tout ou partie des moteurs fonctionnent au GNL. Il pourra aussi d'agir de camions livrant directement des réservoirs aux navires. « Cette station est une première étape permettant de proposer un service nouveau tout en nous préparant aux opérations de soutage des navires. Nous sommes convaincus que l’utilisation du GNL va se développer car ce carburant est une réponse à la réduction des émissions polluantes, pour lesquelles la règlementation ne fait que se durcir ». Dunkerque se situe d’ailleurs au cœur de la zone SECA (Baltique, mer du Nord, Manche), où les navires doivent, depuis le 1er janvier 2015, réduire drastiquement leurs émissions d’oxydes de soufre (SOx). Et à l’avenir, on peut facilement imaginer que des mesurent soient également prises pour limiter les rejets d’oxyde d’azote (NOx), de dioxyde de carbone (CO2) et de particules fines, ne serait-ce que pour permettre à l’Europe de tenir ses objectifs en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en répondant aux problèmes de santé publique posés par les autres polluants. Or, dans cette perspective, l’utilisation du gasoil ou de systèmes de lavage des fumées (scubbers), deux alternatives largement mises en œuvre par les armateurs pour se conformer aux obligations de la zone SECA en matière de SOx, ne seront pas suffisantes pour limiter les autres rejets. D’où, d’ailleurs, le développement important, par anticipation, de la propulsion duale (GNL/gasoil) en Europe du nord. Concernant Dunkerque, le terminal méthanier a aussi l’avantage de situer à proximité des lignes de ferries qui relient quotidiennement la France et la Royaume-Uni, soit une douzaine de navires exploités sur les services Calais-Douvres et Dunkerque-Douvres par DFDS Seaways et P&O Ferries. Des armateurs qui, évidemment, réfléchissent à l’adoption du GNL pour leurs futurs navires, l’exploitation sur des lignes régulières facilitant grandement le recours à ce carburant. On notera de plus, dans le cas présent, que le terminal ferry se trouve près du Port Ouest, où est implanté Dunkerque LNG.   Mais les ferries ne sont pas les seuls bateaux susceptibles d’être intéressés par le futur service d’avitaillement nordiste. On peut par exemple imaginer, comme cela commence à se faire dans des ports étrangers (et bientôt à Saint-Nazaire avec le projet de remotorisation de la drague Samuel de Champlain), l’essor du GNL dans les services portuaires, comme le remorquage. De plus, selon Daniel Deschodt, « Un service de soutage est aussi pertinent pour des lignes feeder qui desservent des ports en zone SECA, mais aussi dans le futur pour des services océaniques puisque l’on voit émerger des projets de grands porte-conteneurs capables de fonctionner au GNL. A terme, les navires de commerce seront donc intéressés ». Et puis à Dunkerque, on regarde aussi de très près le transport fluvial. « Là aussi, nous pensons qu’il y a un potentiel de développement des bateaux fluviaux équipés d’une propulsion duale, par exemple des barges automotrices sur lesquelles il suffit de remplacer un conteneur par un réservoir de GNL ». En dehors des aspects économiques, la volonté de la place portuaire de développer le GNL répond également à des enjeux environnementaux, notamment au plan local. « Cette action s’inscrit aussi dans le cadre d’un partenariat avec les collectivités locales, en particulier au travers du Plan Climat Air Energie Territorial mis en place par la communauté urbaine de Dunkerque. Ce plan fixe des objectifs globaux de réduction des émissions polluantes sur le territoire et nous allons y participer de différentes manières, notamment en développant l’emploi du GNL », explique Erwan LE BRIS, directeur Aménagement & Environnement de Dunkerque Port.
In meretmarine.fr du 11 juillet 2017
 

PORTUGAL: L'ACTIVITE DES PORTS PERTURBEE PAR UNE GREVE DES DOCKERS

L'activité fret des ports portugais a été perturbée lundi par une grève partielle des dockers qui protestaient contre des "pratiques anti-syndicales" des entreprises du secteur, a-t-on appris auprès de leur syndicat et des agents maritimes. "Les ports de Lisbonne, Setubal et Figueira da Foz sont à l'arrêt total et d'autres, comme celui de Caniçal à Madère, ont vu leur activité diminuer", a assuré à l'AFP le président du syndicat des dockers, Antonio MARIANO, à l'origine de l'appel à cette grève aux heures impaires, prévue jusqu'à mardi matin. Ce mouvement a paralysé l'activité à Lisbonne, "mais n'a pas eu l'effet escompté sur les autres ports, notamment celui de Leixoes" dans le nord du pays, a nuancé Antonio BELMAR DA COSTA, directeur de l'Association des agents maritimes du Portugal (Agepor). Le syndicat des dockers dénonce une "discrimination" envers les salariés syndiqués qui, selon son président, "ont vu leurs salaires baisser et ont reçu des menaces de licenciement". Les dockers portugais avaient multiplié les grèves pour protester contre une réforme visant à libéraliser le travail portuaire adoptée fin 2012 par l'ancien gouvernement de centre droit avec le soutien du Parti socialiste, désormais au pouvoir. Après avoir obtenu la limitation du recours aux travailleurs temporaires, le syndicat a fini par signer en juin 2016 une convention collective avec les opérateurs portuaires de Lisbonne et souhaite désormais l'étendre aux autres ports du pays.
In marine-oceans.com du 10 juillet 2017 – Source AFP

 

NRF: US CONTAINER PORTS BRACE FOR BUSIEST MONTHS EVER

July and August should be two of the busiest months ever seen for imports at US major retail container ports, possibly setting a new record, the latest Global Port Tracker report released by the US National Retail Federation and Hackett Associates says. The forecast is made as merchants enter the back-to-school season and begin to stock up for the holiday season. “We’re expecting retailers to import some of the largest volumes of merchandise ever,” NRF Vice President for Supply Chain and Customs Policy Jonathan GOLD said. “That’s a good indicator of what could be ahead for consumer demand and retail sales, and it’s a sign that retail is going strong despite what you might read in the headlines.” Ports covered by the report handled 1.72 million TEUs in May, up 7.3 percent from April and up 6.2 percent from May 2016. June was estimated at 1.66 million TEU, up 5.3 percent from the same time last year. July is forecast at 1.71 million TEU, up 5.1 percent from last year; August at 1.75 million TEU, up 2.2 percent; September at 1.66 million TEU, up 4.3 percent; October at 1.71 million TEU, up 2.2 percent, and November at 1.6 million TEU, down 2.7 percent from last year, NRF figures show. “The August figure would be the highest monthly volume recorded since NRF began tracking imports in 2000, topping the 1.73 million TEU seen in March 2015. The 1.7 million-plus numbers seen in May, July, August and October represent four of the six busiest months in the report’s history,” the retail trade association noted. The first half of 2017 is expected to total 9.63 million TEU, up 7.1 percent from the first half of 2016. Cargo volume for 2016 totaled 18.8 million TEU, up 3.1 percent from 2015, which had grown 5.4 percent from 2014. NRF has forecast that 2017 retail sales – excluding automobiles, gasoline and restaurants – will increase between 3.7 and 4.2 percent over 2016, driven by job and income growth coupled with low debt. Hackett Associates Founder Ben Hackett, said the increases in imports have come despite threats by the Trump administration to impose new limits on international trade.
In worldmaritimenews.com du 10 juillet 2017