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RP03092019 - 03 SEPTEMBRE 2019 - ARMATEURS DE FRANCE A LU POUR VOUS

L’ACTUALITE DU SECTEUR

TRANSPORT MARITIME: DES CARBURANTS MOINS POLLUANTS QUI VONT FAIRE GRIMPER LES PRIX A LA POMPE

Dès janvier prochain, des dizaines de milliers de navires vont devoir se tourner vers de nouveaux carburants moins polluants, une révolution qui risque d'augmenter le coût du transport maritime mais aussi des prix à la pompe pour les automobilistes. L'organisation maritime internationale (IMO) avait décidé en 2016 que la teneur en soufre du fioul devrait être ramenée à 0,5% à partir du 1er janvier 2020, contre 3,5% actuellement. […] Concrètement, les transporteurs maritimes auront plusieurs options. La première est de continuer à utiliser le fioul lourd actuel mais en s'équipant d'épurateurs de gaz d'échappement ("scubbers"). Ces équipements sont toutefois coûteux et certains d'entre eux rejettent en mer leurs eaux de lavage, ce qui pourrait conduire à leur interdiction à terme. "Il y a une incertitude sur l'avenir de la réglementation", remarque ainsi Nelly Grassin, chez Armateurs de France. La seconde possibilité est de se tourner vers des carburants alternatifs, notamment le gaz naturel liquéfié (GNL). Mais ce choix reste marginal: il n'est pas adapté à toutes les lignes maritimes car il suppose notamment une infrastructure d'approvisionnement spécifique. L'option la plus évidente est donc d'adopter des carburants conformes à la nouvelle réglementation: fioul marin à très basse teneur en soufre ou bien diesel marin. Le transport maritime consomme aujourd'hui 3,6 millions de barils de pétrole par jour. Sur ce total, environ 600.000 devraient rester au fioul lourd actuel pour des navires équipés de scrubbers ou qui ne se plieront pas immédiatement à la réglementation. "Cela laisse environ 3 millions de barils par jour qui vont devoir s'ajuster à la nouvelle norme de 0,5% de soufre", estime Chris Midley, analyste en chef de S&P Global Platts, interrogé par l'AFP. C'est donc un chamboulement majeur pour le marché. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) y voit "facilement la plus grosse transformation jamais vue sur le marché des produits pétroliers". La première conséquence sera une augmentation du coût pour les armateurs, qui pourraient être tentés de repércuter une partie du surcoût sur leurs clients - ce qui, en bout de chaîne, pourrait renchérir le prix des marchandises transportées. Car les carburants conformes, plus sophistiqués et plus raffinés, sont "deux fois plus cher, mais on peut s'attendre à une augmentation supplémentaire avec la demande qui augmente", remarque Nelly Grassin. Pour les entreprises pétrolières, c'est une manne, au moins dans l'immédiat, car leurs marges de raffinage vont progresser. Mais elles devront aussi se débarrasser de leur fioul lourd, dont le surplus pourra alimenter par exemple des centrales électriques. […]
In France 24 du 03 septembre 2019

LES TRANSPORTS MARITIMES FRANÇAIS S’ENGAGENT POUR REDUIRE LEUR IMPACT ENVIRONNEMENTAL

À l’occasion du G7, qui s’est tenu du 24 au 26 août, Emmanuel Macron a ainsi déclaré son intention de s’engager « avec les transporteurs maritimes, pour réduire la vitesse » et « réduire les émissions de CO2 ». Loin d’être une idée simpliste, ralentir les bateaux fait partie des mesures préconisées par l’organisation professionnelle Armateurs de France, qui appelle à la réduction immédiate de la vitesse des navires de « vrac », pétroliers et cargos. Elle rejoint ainsi la proposition similaire soumise par Paris aux 172 autres pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) en avril 2018, qui exclut les ferrys passagers et les porte-conteneurs, dont la vitesse a déjà été réduite après la crise de 2008. Les navires de vrac, qui représentent 15 % de la flotte mondiale en termes de tonnage, consomment du fioul, un carburant lourd et très polluant. Abaisser de 15 à 12 nœuds leur vitesse permettrait de réduire de 40 % les émissions de CO2. Ce qui va dans le sens des objectifs de l’OMI, qui s’est précisément fixé cet objectif d’ici à 2030 par rapport à 2008. […]Parmi les autres solutions avancées par les acteurs du secteur, la question du carburant occupe une grande place. Alors que les navires consomment habituellement du fioul, certains armateurs, à l’image de la CMA-CGM, explorent l’option du gaz naturel liquéfié (GNL) comme combustible alternatif. Le poids lourd mondial du porte-conteneurs a annoncé prendre livraison de 20 navires propulsés au GNL d’ici à 2022 pour rejoindre sa flotte de plus de 500 bateaux.  « Contrairement au dispositif de nettoyage des cheminées (« scrubber ») qui filtre mais n’élimine pas le soufre, le GNL permet de ramener ce type d’émission à presque zéro, de même que les particules fines. Il réduit aussi les émissions de CO2 d’environ 20-25 % », explique Jean-Marc Roué, le président de la compagnie Brittany Ferries qui a choisi de privilégier ce type de carburants pour trois de ses navires passagers. S’il est déjà disponible pour les navires, le GNL reste encore assez marginal. En plus de requérir un moteur spécifique, il n’est pas disponible dans tous les ports français. « Il faut que les pouvoirs publics engagent une politique volontariste pour permettre un véritable travail d’équipe », poursuit Jean-Marc Roué. « La France a pris la tête des questions environnementales au G7. Il faut maintenant que ça devienne une politique vertueuse européenne et mondiale. » Jean-Marc Roué imagine qu’à terme on puisse développer un GNL « vert », c’est-à-dire capable de recycler le carbone et de se passer des énergies fossiles, dont est aujourd’hui issu 95 % du GNL. De son côté, la CMA-CGM a annoncé en mars 2019 tester sur l’un de ses porte-conteneurs un biocarburant qu’il a développé. Issu d’huiles de cuisson et de résidus forestiers, il permet « de réduire notre empreinte carbone ainsi que les émissions d’oxyde de soufre, sans nécessiter de modification du moteur du navire ».
In La Croix du 02 septembre 2019

ROUTE DU NORD : 1ERE TRAVERSEE D’UN TANKER PROPULSE AU GNL

Le pétrolier Aframax KOROLEV PROSPECT de Sovcomflot a entamé le 26 août la traversée de la Route maritime du nord en étant propulsé au GNL. « Ce sera le premier transporteur de brut d’une telle capacité à voyager sur toute la longueur de cette route en utilisant du gaz naturel liquéfié », a indiqué l’armateur russe. Le KOROLEV PROSPECT doit livrer une cargaison de pétrole brut entre le port russe de Mourmansk et la Chine. Son trajet le long de la Route maritime du nord, entre le Cap Jelania (au nord de l’île russe Serveny) et le cap Dejnev (le point le plus oriental du continent asiatique) devrait durer huit jours, à une vitesse moyenne attendue de 12 noeuds. […]
In Le Marin du 02 septembre 2019

DORIAN : DESORGANISATION DU TRAFIC DE LA COTE EST AMERICAINE

L’ouragan Dorian – classé en catégorie 5 avec des vents de plus de 300 km/h - a déjà fait au moins 5 morts aux Bahamas le 2 septembre tandis que son approche a commencé à désorganiser le trafic maritime de la côte Sud-Est américaine. Tous les types de navigation sont touchés. Les ports de Miami à Norfolk, en Virginie ont été les premiers commencé à se préparer. Dès la soirée du 1er septembre les ports de Miami, de Port Everglades, de Palm Beach et de Port Canaveral ont été placés sous statut « Yankee » par les garde-côtes américains : ils ont été fermés au trafic entrant et les mouvements à l'intérieur du port ont été soumis à restrictions […]Lors de précédentes tempêtes le long de la côte Est, la question du Jones Act avait déjà été soulevée pour assurer l’approvisionnement des côtes touchées : selon Seatrade Maritime News les affréteurs pourraient, si cela s’avère nécessaire après le passage de l’ouragan et en fonction des dégâts, demander une dérogation, comme ce fut le cas au cours de la saison des ouragans de 2017, pour permettre à des pétroliers non américains pour le transport côtier de produits raffinés et de certains bruts.
In Le Marin du 03 septembre 2019

GUYANA : ARRIVEE DU LIZA DESTINY PREMIER FPSO DU PAYS

Le FPSO (floating production storage and offloading) LIZA DESTINY opéré par SBM Offshore pour le compte d’Exxon Mobil a rejoint le Guyana le 29 août, après 42 jours de transit depuis Singapour. Le navire devrait être mouillé dans les prochains jours sur le champs LIZA-1, situé dans le bloc Stabroek à environ 200 kilomètres au large de Georgetown. […] Le FPSO sera connecté à quatre centres de forage sous-marin dotés de 17 puits de production. Le navire a une capacité de production de 120 000 barils de pétrole par jour et un volume de stockage total de 1,6 million de barils. La production devrait débuter au cours du premier trimestre 2020. Au moins 80 personnes devraient travailler à bord. […]
In Le Marin du 02 septembre 2019

L’ACTUALITE DES COMPAGNIES

MEDITERRANEE : UN FERRY DE LA CORSICA LINEA SAUVE 18 MIGRANTS A LA DERIVE

« Nous avons seulement fait notre travail de gens de mer » : dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, un ferry de la compagnie Corsica Linea a secouru 18 migrants à la dérive en Méditerranée. Un sauvetage très rare de la part d’un navire transportant des passagers. « Nous avons porté secours à des gens en détresse en mer, nous avons appliqué le principe de solidarité entre gens de mer », a expliqué lundi à l’Agence France-Presse (AFP) Pasquine Albertini, le porte-parole de la compagnie. Ces migrants, candidats à l’exil vers l’Europe – dont des mineurs –, étaient a priori en mer depuis plusieurs jours quand ils ont croisé la route du Méditerranée, un ferry de la Corsica Linea parti d’Alger dimanche pour Marseille, avec plus de 2 000 passagers à bord. A la dérive sur un petit bateau à moteur, apparemment en panne d’essence, ils ont été hissés à bord du Méditerranée et aussitôt examinés par le personnel médical : « Leur état de santé est relativement bon », a souligné le porte-parole de la compagnie. Ces 18 migrants, sans doute originaires d’Afrique du Nord, ont été débarqués dans le port d’Alcudia, à Majorque, dans la journée de lundi : « Conformément à la réglementation internationale, le navire les a débarqués dans le port sûr le plus proche », a ajouté Mme Albertini, en précisant que le ferry avait repris sa route vers Marseille, où il doit arriver mardi. […]
In Le Monde du 02 septembre 2019

L’ACTUALITE DES PORTS

PIRAEUS CONTAINER TERMINAL STAR PERFORMER FOR COSCO SHIPPING PORTS

Piraeus container terminal has been a star performer for leading ports operator, Cosco Shipping Ports (CSP) as the Chinese group’s global operation lifted revenue but saw profit slide in the first six months of 2019. […] Cosco said: “Profit from terminal companies in which the group has controlling stakes was mainly attributable to Piraeus Container Terminal in Greece, the CSP Spain Group, Guangzhou South China Oceangate Container Terminal Company Ltd and Xiamen Ocean Gate Container Terminal Co., Ltd.” For the first half of 2019, throughput at the Piraeus terminal increased 23.8% y-o-y though a new higher lease agreement was in operation. Profit recorded in Piraeus for January to June 2019 was $15.24m up from $13.64m, in the corresponding 2018 period. […]
In Seatrade Maritime News du 03 septembre 2019
 

L’intégralité des articles de cette revue de presse est à retrouver en suivant les liens des sites mentionnés. Armateurs de France vous invite à vous abonner à ces parutions auprès des éditeurs.